Réfléchir mais surtout agir pour la bibliodiversité : c’est l’enjeu des Assises internationales de l’édition indépendante, qui se dérouleront au Cap (Afrique du Sud) du 18 au 21 septembre. Seront présents une soixantaine d'éditeurs de 38 pays (Iran, Syrie, Liban, Uruguay, Inde, Brésil, Bénin, Togo, Cameroun, Kenya...), parmi lesquels des éditeurs français (les éditions de L'Atelier, Vents d'ailleurs… ) mais aussi des libraires, bibliothécaires et acteurs du numérique sud-africains.
 
L’événement, créé par l’Alliance internationale des éditeurs indépendants, se fera sous le patronage de l’UNESCO. Laurence Hugues, directrice de l’association, explique sa démarche très volontariste : "L'objectif est d'aboutir à des recommandations à destination des pouvoirs publics (dans les pays respectifs des éditeurs) et des organisations internationales comme l’UNESCO ; d'élaborer des outils concrets accompagnant les éditeurs indépendants (…) et de renforcer le dialogue entre les éditeurs et les autres professionnels de la chaîne du livre."
 
Parmi les séances thématiques qui seront tenues en trois langues (français, anglais et espagnol) : "Quelles politiques publiques du livre en Afrique du Sud, en Amérique latine?", "Quelles perspectives pour l'édition en Tunisie après la "Révolution du Jasmin"?". Les tables rondes s'aticuleront autour des thèmes comme “l’édition indépendante féministe", "La traduction dans le monde” ou encore “la censure".
 
Les ateliers tenus depuis 2012 (sur le don de livres, la littérature jeunesse, l'édition en langues locales et nationales, l'édition numérique...) seront restitués aux participants. Ces derniers participeront à la validation des recommandations qui seront intégrées à la "Déclaration 2014 des éditeurs indépendants".