Pour sa 33
e édition, le salon du livre de Genève a décerné huit prix littéraires dont plusieurs menés par des jurys de lecteurs.
Dès le mercredi 1er mai, le prix du public a été remis à Murielle Magellan pour son roman Changer le sens des rivières (Julliard). La lauréate y relate l’histoire de Marie, une jeune femme aux origines modestes, vivant des petits boulots, mais amenée à se rebeller contre son destin. Elle succède à Gaëlle Josse, saluée en 2018 pour Une longue impatience (Noir sur Blanc).
Remis vendredi 3 mai, mais annoncé en amont du salon, le prix Kourouma, créé en 2004 en hommage à l’auteur ivoirien Ahmadou Kourouma, a choisi de couronner David Diop pour son roman Frère d’âme (Le Seuil). Une deuxième distinction pour l’ouvrage qui raconte l’histoire d’un tirailleur sénégalais pendant la guerre et qui déjà été primé par le Goncourt des lycéens.
Le salon a également été marqué par la remise du prix littéraire SPG à la jeune auteure suisse Claire May pour son premier roman Oostduinderke publié par les éditions de L’Aire.
Côté jeunesse, le prix RTS littérature ados a distingué Anne-Laure Bondoux pour L’aube sera grandiose (Gallimard Jeunesse) tandis que le prix Enfantaisie, décerné par un jury de jeunes lecteurs, a été remis, dans la catégorie album, à Delphine Perret pour Une super histoire de cowboy (Les Fourmis rouges), et, dans la catégorie 10-12 ans, à Chris Grabenstein pour 24 heures dans l’incroyable bibliothèque de M. Limoncello (Milan).
Enfin le prix Chronos, intergénérationnel, a été attribué à Alexandre Chardin pour Le goût sucré de la peur (Magnard), tandis qu’en BD le prix BD Zoom est venu couronner Emilie Gleason pour Ted drôle de coco (Atrabile).