Principalement provoqué par la fermeture, mi-mars, des librairies physiques, décidée par le gouvernement dans le cadre des mesures de confinement prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19, l'affaissement de l'activité touche en premier lieu les librairies générales de 1er niveau (-54%), ainsi que, dans une moindre mesure, les librairies de 2e niveau (-45%) dont une partie, qui vendent aussi des produits de presse, ont pu rester ouvertes en dépit du confinement.
Les grandes surfaces culturelles voient leurs ventes de livres reculer de 30% en euros courants, en dépit du dynamisme de leur activité sur Internet. Seuls les hypermarchés, qui ont pu rester ouverts grâce à leur offre de produits alimentaires, parviennent à contenir la chute à -12%.
A -0,2% en euros courants (-1,2% en volume) en mars, contre +1,9% (+0,9% en volume) à fin février, la tendance annuelle des ventes de livres recule dans tous les circuits, à l'exception des hypermarchés (-5%, contre -5,1% en février). Elle s'inscrit à +1,2% pour les grandes surfaces culturelles (+3,2% en février), -0,1% dans les librairies de 1er niveau (+3,7%) et -0,6% dans le 2e niveau (+2,7%).
Le baromètre mensuel Livres Hebdo/Xerfi I+C est réalisé à partir d'une enquête auprès d'un large échantillon représentatif des librairies générales de premier niveau (y compris ventes Internet), des librairies de deuxième niveau + soldeurs + grands magasins (y compris ventes Internet), des grandes surfaces culturelles + clubs via détaillants + spécialistes de la vente à distance (magasin et internet) et des hypermarchés. Les résultats sont établis selon la méthode des quotas pondérés.