Pourquoi avez-vous accepté d'intégrer le bureau du SNE comme conseillère ?

J'avais déjà participé à la commission Circuit du livre et à la commission Usages commerciaux. Il m'a toujours semblé important de mieux connaître les spécificités et les enjeux des différents métiers qui font l'édition. Il y a beaucoup à apprendre et c'est passionnant.

Allez-vous porter des idées différentes de celles des patrons de maisons plus grosses, ou des groupes d'édition ?

Je n'arrive pas avec une liste de revendications, mais je peux faire entendre une voix différente. Les maisons de la taille de Zulma ont souvent une très grande proximité avec leurs auteurs dans leur quotidien. Notamment pour la question des cotisations sociales, des retraites ou des revenus accessoires, certaines structures avec qui ils travaillent, par exemple, ne savent pas toujours comment les rémunérer. Il faut que nous puissions les accompagner au mieux sur les questions fiscales et sociales.

Comment aider les petits et moyens éditeurs à se relancer après la crise ?

Au-delà des aides déjà en cours, je pense en premier lieu aux tarifs postaux. Quand les plus gros éditeurs évoquent ce sujet, ils pensent avant tout aux libraires, et c'est bien, mais c'est une question qui est importante aussi pour les éditeurs de taille plus modeste et qui pèse beaucoup sur notre compte de résultat.

21.09 2020

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