L’Asiathèque

Fondée au début des années 1970 et bien connue par les passionnés d’Orient, L’Asiathèque prend depuis quelques années un coup de jeune sous la houlette de Philippe Thiollier, directeur de la maison d’édition et fils des deux fondateurs. "L’Asiathèque est un bel outil mais son image reste très académique, alors que notre offre va bien au-delà de l’apprentissage des langues", souligne celui qui a progressivement repris le flambeau depuis 2009. En 2015, cap sur la diversité avec la parution, le 4 mars, de la nouvelle Une tablette aux ancêtres de Stéphane Corcuff, chercheur au Centre d’études français sur la Chine contemporaine (CEFC) et directeur de son antenne à Taipei. A mi-chemin des sciences humaines et de la littérature, cet ouvrage est le premier de la collection "Liminaires", qui comprendra de courts textes dédiés à l’ouverture aux autres cultures. Deux autres collections vont voir le jour cette année : "Taïwan/Fictions", collection littéraire proposant une réflexion sur des thématiques comme l’environnement ou les questions de genre, et "Etudes taïwanaises", rassemblant des semi-poches de sciences humaines, dont le premier livre traitera du "vintage" dans le cinéma taïwanais. Dernier chantier en court à L’Asiathèque, qui reste diffusée par les Puf, la refonte du site Internet, qui identifiera plus clairement la pluralité de la maison sans négliger les ouvrages d’apprentissage de langues qui ont fait sa réputation. Marine Durand

13.03 2015

Les dernières
actualités