Avec un tirage à 80 000 exemplaires, La décision, le nouveau roman de Karine Tuil, paru chez Gallimard, entre directement 4e du Top 20 GfK/Livres Hebdo et 3e du Top 50 fiction. Face au rouleau compresseur Anéantir de Michel Houellebecq (Flammarion), qui déloge Astérix après 12 semaines successives au sommet, la romancière réussit son retour. L’auteure a bénéficié dans un premier temps de la sortie au cinéma en décembre de l’adaptation de son précédent roman, Les choses humaines (Interallié, Goncourt des lycéens). Les magazines, "La Grande Librairie" (France 5), "Laissez-vous tenter" (RTL) et l’interview matinale de Léa Salamé (France Inter) ont suivi dès la parution du livre, dans une rentrée hivernale forte en romans attendus.
Le nouveau livre de Karine Tuil explore une fois de plus les zones grises de la conscience, de la culpabilité et de la responsabilité. La juge antiterroriste Alma Revel est face à plusieurs dilemmes, professionnels et personnels, et chacune de ses décisions peut faire sombrer sa vie – et son pays –, dans le chaos. D’une part, elle voudrait croire ce jeune homme à l’enfance difficile, parti en Syrie rejoindre Daesch, revenu précipitamment en France. Honnête ou menteur, a-t-il droit à une seconde chance ? D’autre part, son mariage bat de l’aile, avec un mari écrivain aigri, qui se réfugie dans la religion, et un amant avocat qui défend les causes perdues. Elle prend une décision, puis une autre, puis une autre. Mais aucune ne va avoir les conséquences espérées… Dans une France frappée par les attentats, la vie d’Alma navigue entre stupéfactions, horreurs indicibles et pressions sociales. C’est une course effrénée, avec risque de sortie de route…
Comme toujours, Karine Tuil démontre comment il est difficile de juger des situations complexes. Il n’y a pas de coupable idéal. Ici, il ne s’agit jamais de morale, mais de tromperies, de mensonges, d’incompréhensions, de lâchetés, de cruauté aussi. Après la tragédie, vient l’effondrement. Mais l’écrivaine accompagne ses personnages sur le chemin de la consolation. Car l’erreur
est humaine, même si l’humain cherche toujours une forme de pardon.