Adaptation pour le grand écran du best-seller éponyme de Todd Strasser, La vague est diffusée depuis mercredi 4 mars sur les écrans français.

Inspiré d'une histoire vraie, le roman raconte comment un professeur de lycée, voulant enseigner à ses élèves ce que fut le nazisme, se retrouve pris au piège d'un jeu de rôles qui n'a que trop bien pris dans la classe...

En Allemagne, le livre est un classique, étudié au collège. Son adaptation cinématographique, confiée à un jeune réalisateur “branché”, Dennis Gansel, a donc logiquement été un gros succès outre-Rhin, soutenu par la fréquentation des scolaires : plus de 2,5 millions d'entrées.

S'il n'est pas certain que le film atteigne les mêmes scores dans l'Hexagone, où la critique, à l'exception du Journal du dimanche, n'est guère tendre avec lui, le taxant de “démonstratif”, Jean-Claude Gawsewitch, l'éditeur il y a un an de la traduction française, compte sur cette sortie pour relancer ses ventes, qui s'élèvent déjà à 12 000 exemplaires.

L'ouvrage ressort avec l'affiche du film en couverture et une nouvelle mise en place de 5 000 exemplaires, parallèlement à sa sortie en poche chez Pocket.

Par ailleurs, les éditions Gawsewitch ont aussi publié, fin janvier, l'adaptation en bande dessinée de La vague, réalisée par Stefani Kampmann.