"
Lorsque, trois fois par jour, passe dans le couloir étroit du septième étage ce type, un Polonais, que j’aime bien d’ailleurs, on se salue. C’est lui qui fume à la fenêtre donnant sur la cour, torse nu, blouson pourri, chaussettes blanches."
C'est par ces lignes que débute
La séparation, premier roman de Sophia de Séguin que Le Tripode publiera le 2 janvier dans lequel elle raconte sans tabou sa rupture avec Adrien, avec qui elle est restée cinq ans.
"
L'existence de ce premier roman ne nous a été révélée que par accident ; l’humour tragique de certaines pages, la beauté crue d’autres nous ont fait espérer qu’elles soient publiées. L’auteur y a consenti, précisant tou-tefois que ces pensées étaient partiales et, désormais, d’un autre monde" avertit l'éditeur en préambule du texte.
"
L'écriture introspective accueille cette obstination orgueilleuse,
ce dépit, cette forme de chagrin en colère prompt à voir partout la "
bêtise" d
es gens, des situations, des sentiments" analyse Véronique Rossignol
dans son avant-critique parue dans le numéro du 13 décembre.
Après une première carrière en tant que prof de lettres, Sophia de Séguin a décidé de se reconvertir dans le numérique en suivant une formation labellisée GEN à l'école 42. A la sortie de l'école, elle exerce diverses fonctions dans le domaine avant de se lancer dans l'aventure entrepreneuriale en co-créant la start-up l'OVNI.