Stephen Page, P-DG de l'éditeur Faber
"L'industrie doit être proactive, aux côtés des autres industries créatives, afin de persuader ce gouvernement de la prendre au sérieux, et de s'assurer dans les négociations postérieures au Brexit que la législation sur le droit d'auteur est fortement soutenue et qu'il existe le moins d'obsctales possibles au commerce. Dans cette période inquiétante pour la démocratie et la vérité, nous devons, en tant qu'industrie, nous tenir du bon côté de la vérité et soutenir les auteurs que nous publions afin de défendre les normes qui garantissent la liberté d'expression, lesquelles ont été ouvertement ignorées et sapées récemment."
Nicola Solomon, P-DG de la Society of Authors
"Nous travaillerons avec le nouveau gouvernement et continuerons à évoquer les problèmes qui concernent nos membres [...]. Le gouvernement dispose désormais du mandat qu'il désirait pour nous éloigner de l'Europe, et d'une majorité au Parlement pour l'appuyer. Nous devons donc insister, lors des futures négociations, sur le fait que notre précieux système de droits d'auteur ne peut pas être affaibli ou marchandé dans le cadre de nouveaux accords commerciaux. Nous devons également prévoir des arrangements avec l'Europe afin que nous puissions toujours vendre sur ce marché clé, attirer des talents et des travailleurs et autoriser la liberté de circulation pour les interprètes et les traducteurs."
Alan Bishop, P-DG de la Fédération des industries créatives
"La Fédration continuera de travailler avec le gouvernement afin de s'assurer qu'il prenne des actions favorables aux industries créatives du Royaume-Uni et aux talents émergents de notre pays. La forme future que prendra notre système d'immigration est clairement la priorité la plus immédiate et urgente. Alors que nous approchons du Brexit, il est crucial que nous continuions à attirer les divers talents qui ont été des éléments centraux de notre succès. Ce dernier repose sur la capacité de notre secteur à attirer des travailleurs talentueux et doués des quatre coins du monde puis d'exporter nous-mêmes nos talents."
Sam Jordison, fondateur de l'éditeur Galley Beggar Press
"Je pense que c'est un désastre. Pour notre pays et pour notre industrie. Je suis terrifié par notre futur. Nos marges sont petites et les difficultés commerciales que nous allons rencontrer seront peut-être bien insurmontables. Et c'est sans mentionner la mauvaise volonté qui va être provoquée tout autour du monde par notre gouvernement de menteurs et d'escrocs. Si l'on doit se consoler, il y a maintenant une opportunité pour les éditeurs de se battre pour améliorer les choses. Nous avons besoin de personnes qui disent la vérité et qui défendent la justice plus que jamais. Le Brexit va nous ruiner financièrement, mais ne le laissons pas prendre nos âmes également."
Stephen Lotinga, P-DG de l'Association des éditeurs
"Nous avons hâte de continuer à travailler avec le gouvernement sur les priorités de l'industrie du livre britannique. Beaucoup de ministres et de députés sur le retour connaissent déjà nos besoins, tandis que d'autres devront être informés. L'industrie de l'édition a besoin d'un accès maximum à l'Europe, notre plus grand marché à l'export, et nous continuerons à défendre cette proposition devant le nouveau gouvernement à mesure que son plan pour le Brexit progressera."
Meryl Halls, directrice générale de l'Association des libraires
"Bien que la totalité du secteur du livre sera clairement déçue par les résultats des élections, et bien que la majorité des libraires soit extrêmement inquiète de l'impact que le Brexit aura sur l'économie, il est évident que nous devons travailler avec le nouveau gouvernement pour instaurer le meilleur climat possible pour le marché du livre britannique. La réforme de l'impôt foncier sur les entreprises, la distortion de la compétitivité par les ventes en ligne et la régénération des commerces de proximité continuent de figurer en tête de nos priorités. Les prochaines étapes du Brexit seront un voyage mouvementé, cela ne fait aucun doute."