CINéMA

Un film de Lana et Andy Wachowski et Tom Tykwer en salles le 13 mars.

Outre Le monde fantastique d'Oz de Sam Raimi, sur les écrans le 13 mars (voir LH 941 du 15.2.2013, p. 10), de nombreuses adaptations vont nous emmener dans les salles obscures le mois prochain, qu'il s'agisse d'histoires vraies ou complètement loufoques. Dans ce second registre, on peut compter sur la schizophrénie de Tom Hanks, Halle Berry et Jim Broadbent, appelés à interpréter jusqu'à six personnages différents dans Cloud atlas de Lana et Andy Wachowski et Tom Tykwer, d'après le best-seller éponyme de David Mitchell, publié en 2007 à L'Olivier sous le titre Cartographie des nuages. Le propos est d'illustrer la manière dont chaque décision ou événement à une époque donnée peut se répercuter et avoir une incidence, bonne ou mauvaise, sur la vie des autres, dans un espace-temps qui n'est pas le même. En l'occurrence, Cloud atlas englobe six temporalités différentes, situées entre 1849 et 2300.

Dans le film de Julian Roman Pölsler, également en salle le 13 mars, Le mur invisible, au-delà duquel toute vie semble s'être pétrifiée durant la nuit, sépare du reste du monde une femme seule dans un chalet en pleine forêt autrichienne. Cette robinsonade moderne est tirée d'un roman de Marlen Haushofer, publié comme six autres de ses livres chez Actes Sud. Autre lieu, autres moeurs, Isabelle Huppert devient supérieure dans La religieuse de Guillaume Nicloux, une satire des couvents adaptée du texte de Denis Diderot (réédité par Pocket le 7 mars) qui sort en salle le 20 mars.

Dans le domaine du vécu cette fois, c'est l'histoire de Jappeloup, petit cheval caractériel et imprévisible qui a fait gagner à son maître Pierre Durand les jeux Olympiques de Séoul en 1988, qui réunit le 20 mars Guillaume Canet, Marina Hands et Daniel Auteuil dans Jappeloup de Christian Duguay. Si le scénario est tiré du roman de Karine Devilder, Crin noir, dont Denoël a cessé la commercialisation, Pierre Durand, promis dans les années 1980 à une carrière d'avocat avant de devenir un cavalier émérite, signe ce mois-ci son histoire avec Françoise Dargent dans Mon ami Jappeloup chez Michel Lafon. Autre destinée remarquable, celle de Pierre Rabhi, écologiste passionné, originaire de l'oasis de Kenadsa, dans le Sud algérien, un des pionniers de l'agro-écologie en France. Dans Pierre Rabhi, au nom de la terre, sur les écrans le 27 mars, Marie-Dominique Dhelsing dresse le portrait de cet amoureux de la terre, engagé depuis quarante ans au service de l'homme et de la nature, et qui a signé de nombreux ouvrages chez Actes Sud, où reparaît le 3 avril Vers la sobriété heureuse dans la collection « Babel ». Son portrait, Pierre Rabhi : le chant de la terre (La Table ronde, 2002) par Rachel et Jean-Pierre Cartier, a été revu et complété par Anne-Sophie Novel en octobre dernier chez le même éditeur, Serge Orru ayant signé de son côté Pierre Rabhi : le fertile à la fin de 2011 chez Textuel.

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