Dans un long texte, les membres de la Fondation "Sms des cieux" justifient leur acte en faisant référence au 19e verset du 19e chapitre d’un livre, Actes, de l’Ancien Testament : "Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté les livres, les brûlèrent devant tout le monde". Les prêtres polonais ont également cité le 25e verset du 7e chapitre du Deutéronome qui appelait également à "brûler les images taillées des dieux" car elles étaient "en abomination à l’Éternel".
Jan Kucharski, l’un des prêtres de la paroisse, évoque dans le site d’informations polonais Na temat la volonté de brûler "des objets associés à la magie et à l’occultisme" en indiquant qu’il y avait également d’autres objets dans l’autodafé, apportés par les fidèles. "Ceux qui connaissent l’esprit divin vont comprendre" a-t-il estimé. Le rituel de dimanche s'est fait en présence d'enfants de la paroisse.
Selon l’AFP, l’épiscopat et l’évêque local ont reconnu l’existence de l’autodafé mais se sont refusés à tout commentaire sur le sujet. Le porte-parole de l’évêché de Koszalin dont est issue la Fondation « Sms des cieux » a condamné lundi dans la soirée le fait de brûler des livres mais a dénoncé "les dangers spirituels liés à la magie et à l’occultisme" ainsi que leur "impact destructeur sur certaines personnes" .