L'auteur et illustrateur de
Le roi est occupé,
La princesse Grenouille,
Loup, loup, y es-tu? ou encore
Au lit, petit monstre! est décédé. Né en 1958 à Bruxelles, Mario Ramos se passionne très tôt pour le dessin:
«Comme tous les enfants, je dessinais. Je n'ai tout simplement jamais arrêté. Le dessin m'a toujours aidé à vivre», écrit-il sur son site (
www.marioramos.be).
Après des études de communication graphique à La Cambre, à Bruxelles, il réalise des affiches, dessins de presse, couvertures, dessins de pub. Mais le secteur de la publicité ne correspond pas à ses attentes:
«ça n'était plus drôle du tout: les meilleures idées restaient dans les cartons. Je suis donc revenu vers les livres.»«Il faut être très humble par rapport à la création»Il se rend alors à Pastel, le bureau belge de l'Ecole des loisirs. En 1995, il y publie son premier ouvrage,
Le monde à l'envers, l'histoire de Remi, un souriceau pas comme les autres, pour qui le monde est à l'envers. Les histoires et les dessins de Mario Ramos sont à la fois drôles et pleins de sens.
Un monde de cochons met en scène Louis, un jeune loup, qui fait sa rentrée à l'école des cochons. L'histoire aborde les thèmes de la différence, des difficultés d'intégration et de l'école.
Dans son livre
Le plus malin (Ecole des Loisirs), publié en 2011, le loup laisse passer près de lui tous les personnages des contes de fées qu'il a l'habitude de dévorer. Son dernier ouvrage,
Un monde de cochons, L'école est en feu (l'Ecole des loisirs), paru le 20 septembre dernier, raconte l'histoire de Louis, qui semble cacher des choses à son ami Fanfan, sa vie devient même cauchemardesque. Mais son ami est là, prêt à défendre un petit loup dans un monde de cochons.
L'auteur et illustrateur explique sur son site la conception qu'il a de son métier:
«Il faut être très humble par rapport à la création. On attrape des idées qui sont là, autour de nous. Elles ne font que nous traverser pour atterrir sur la feuille blanche. Notre travail, c'est de rendre cela visible. C'est une façon de communiquer. Avec un crayon et du papier, tout est possible. C'est magique!»