Ingmar Bergman n’était pas seulement l’explorateur de l’âme humaine, le découvreur du mystère féminin, le cinéaste de génie. Dramaturge, auteur, le cinéma était sa religion. La plupart de ses scénarii sont publiés et toujours disponibles. Hormis Le silence édité par Le Seuil et Sarabande (Les cahiers du cinéma) tous les autres - Scènes de la vie conjugale, Face à face, Sonate d’automne, L’œuf du serpent, Cris et chuchotements, De la vie des marionnettes, Fanny et Alexandre – sont parus chez Gallimard.

Le réalisateur a surtout écrit ses mémoires. Laterna Magica (Gallimard, 1987) qui retraçait sa vie et Images (Gallimard, 1992) dans lequel il parlait de ses films. Dans Enfants du dimanche (Gallimard, 1995), il extrait un épisode de ses mémoires dédié son fils, cinéaste lui-même. Avec Les Meilleures intentions (Gallimard, 1992) et Entretiens privés (Gallimard, 1997), ces trois récits forment une trilogie personnelle à travers des points de vue de personnages ayant compté dans sa vie.

Enfin, maître vénéré, il a été l’objet de nombreux essais ou ouvrages sous formes de conversations. On notera deux excellents travaux : Ingmar Bergman, le magicien du nord, par le journaliste de Positif et spécialiste de Claude Sautet, N.T. Binh (paru chez Découvertes Gallimard) et Conversation avec Bergman, résultat d’un entretien recueilli par les critiques et réalisateurs Olivier Assayas et Stig Björkman. Le document paru une première fois en 1990 était épuisé, et Les cahiers du cinéma l’ont réédité en 2006.