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Qui, d’un fugueur à l’automne de sa vie, sans qui la bombe atomique n’aurait jamais existé, ou de la petite mercière qui gagne 18 millions à la loterie sans jamais en profiter, atteindra la plus haute marche du box-office ? Au coude-à-coude pendant deux ans dans nos listes des meilleures ventes, tous genres confondus, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et La liste de mes envies sont simultanément portés à l’écran le 28 mai. Deux leçons de vie et autant de bonheur en bobine. La rocambolesque histoire imaginée en 2009 par le Suédois Jonas Jonasson est adaptée par son compatriote Felix Herngren, après un parcours non moins fulgurant. A Francfort, Béatrice Duval achète ce premier roman 18 000 euros sur un pitch et 50 feuillets en anglais à un agent espagnol pour les Presses de la Cité. Sa traduction en 2011 par Caroline Berg s’est vendue à 83 500 exemplaires en grand format, puis s’est hissée 2e meilleure vente de notre classement de l’année 2012 avec 480 000 exemplaires dans son édition de poche chez Pocket. En 2013, ce road-movie était encore 15e dans le même classement. Au total, il s’en est aujourd’hui vendu 140 000 exemplaires en grand format - dont l’édition collector cartonnée sortie pour Noël 2013 -, 1 million d’exemplaires en poche, et 8 millions dans le monde. Le livre ressort le 7 mai avec l’affiche du film en couverture et un cahier central de photos du film à la fois en grand format et chez Pocket (tirage 100 000 ex). On aura donc vu le "vieux" sur cinq couvertures différentes, mais toujours vêtu de cette étonnante combinaison en peluche rose, affublé d’un tuba ou d’un bâton de dynamite. Une véritable mascotte porte-bonheur : le deuxième roman de Jonas Jonasson, L’analphabète qui savait compter, paru fin 2013 aux Presses de la Cité (et Audiolib en février dernier), s’est déjà vendu à 180 000 exemplaires en grand format.

La liste de mes envies de Grégoire Delacourt, réédité le 14 mai au Livre de poche avec l’affiche du film de Didier Le Pêcheur en couverture, prenait en 2012 la 8e place du classement annuel puis passait devant le Suédois à la 12e place en 2013. Ce deuxième roman de Grégoire Delacourt s’est à ce jour vendu à 1 million d’exemplaires dans les deux formats et dans 31 pays, dont les Etats-Unis où 15 000 exemplaires sont partis en un mois. Tandis que Mikaël Chirinian n’en finit pas de jouer les prolongations dans le rôle de Jocelyne, sur la scène du théâtre des Béliers à Paris avant d’entamer sa tournée, Didier Le Pêcheur a confié le personnage de la mercière à Mathilde Seigner aux côtés de Marc Lavoine. Sorti en mars 2013, le dernier roman de Grégoire Delacourt, La première chose qu’on regarde, vendu à 128 000 exemplaires, paraît au Livre de poche le 2 juin avec une préface inédite.

Marie-Christine Imbault

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