Connue pour sa discrétion, Anna Gavalda se livre pourtant ce week-end à une véritable performance sur le stand de son éditeur, Le Dilettante, où elle a signé toute la journée samedi à partir de 11 heures, et où elle signera à nouveau toute la journée de dimanche. Une séance de dédicace marathon inhabituelle, les auteurs signant traditionnellement sur une tranche d’une ou deux heures.

Moins d’une semaine après la publication de La consolante, les lecteurs étaient nombreux à faire la queue. Les premiers sont arrivés deux heures avant le début de la signature, l’édition poche d’Ensemble, c’est tout dans une main, le carnet de chèques dans l’autre.

La majorité d’entre eux ont attendu cette rencontre pour acheter La consolante. C’est le cas de Laurence, 42 ans, venue au Salon du livre « uniquement pour elle », qui prend avec le sourire l’heure déjà écoulée, et celle à venir, pour rencontrer son auteur préféré. A 17 heures, il fallait compter quatre heures d'attente pour obtenir une dédicace.

S’il ne souhaite donner les chiffres de vente de la signature, Claude Tarrène, directeur commercial du Dilettante, confie en revanche qu’il reçoit encore 30 000 commandes par jour, après une mise en place de 220 000 exemplaires le 11 mars. Reste que les ventes de ce week-end devraient être élevées, au vu des deux à trois cents personnes en permanence dans la file d’attente.

Anna Gavalda : La consolante (Dilettante)