Le prix des libraires de Nancy et des journalistes du
Point 2017 a été décerné à Alice Zeniter pour
L'art de perdre, paru le 16 août chez Flammarion, a annoncé, le dimanche 3 septembre, l'hebdomadaire.
Révélation de cette rentrée littéraire,
L'art de perdre revient sur les origines algériennes de l'auteure, dépeignant ainsi une fresque familiale où le destin de trois générations successives navigue entre la France et l'Algérie. Le roman d'Alice Zeniter est aussi dans la sélection du Prix du Patrimoine, la sélection du Prix Landerneau des lecteurs, la sélection France Inter/JDD et la sélection du Prix littéraire du Monde.
Le prix sera décerné le vendredi 8 septembre lors de la 39
e édition du festival Le Livre sur la place, qui aura lieu à Nancy du 8 au 10 septembre.
La lauréate était en compétition avec Kaouther Adimi pour
Nos richesses (Seuil), Jakuta Alikavazovic pour
L'avancée de la nuit (L'Olivier), Anne et Claire Berest pour
Gabriële (Stock), Pierre Ducrozet pour
L'invention des corps (Actes Sud), Anne Godard pour
Une chance folle (Minuit), Gaëlle Nohant pour
Légende d'un dormeur éveillé (Héloïse d'Ormesson), Frédéric Verger pour
Les rêveuses (Gallimard), Chantal Thomas pour
Souvenirs de la marée basse (Seuil), Philippe Jaenada pour
La serpe (Julliard) et François-Henri Désérable pour
Un certain M. Piekielny (Gallimard).
Un prix de bonne augure
Le jury du Prix des Libraires de Nancy et du
Point a généralement de très bonnes intuitions puisqu'il a prédit trois fois d'affilée le futur Goncourt : en 2015, Mathias Enard pour
Boussole (Actes Sud), en 2014, Lydie Salvayre avec
Pas pleurer (Seuil) et, en 2013, Pierre Lemaitre pour
Au revoir là-haut (Albin Michel). L'année dernière, Jean-Baptiste Del Amo avait reçu le prix nancéien pour
Règne animal (Gallimard), prix du Livre Inter 2017.
Née en 1986, Alice Zeniter est normalienne. Elle a enseigné le français en Hongrie, où elle a vécu plusieurs années. En 2013, elle a reçu
le Prix du Livre Inter ainsi que le
Prix de la Closerie des lilas pour son roman
Sombre dimanche paru chez Albin Michel.