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Alaa El Aswany : “On ne peut pas être romancier sans aimer les gens”

Alaa El Aswany - Photo © marc Melki

Alaa El Aswany : “On ne peut pas être romancier sans aimer les gens”

L’écrivain égyptien, reconnu internationalement depuis L’immeube Yacoubian et très engagé dans le combat révolutionnaire de son pays, présente dans son nouveau roman, Automobile Club d’Egypte, une anticipation des événements actuels.

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Par Jean-Claude Perrier
Créé le 03.01.2014 à 16h00 ,
Mis à jour le 10.01.2014 à 15h04

Depuis la parution en langue arabe, en 2002, de son roman L’immeuble Yacoubian, hymne polyphonique à la diversité (passée) culturelle, linguistique et confessionnelle de sa ville, Le Caire, et best-seller dans le monde entier (voir ci-dessous), Alaa El Aswany, né en 1957, est une véritable star internationale. Tout en conservant sa modestie, sa gentillesse, et en continuant d’exercer son métier de dentiste, afin de rester proche du peuple. Une réelle empathie qui explique aussi son engagement, au premier rang, parmi les militants de la révolution du 25 janvier 2011, place Tahrir, laquelle a provoqué la chute du dictateur Hosni Moubarak. Considéré par les uns comme une conscience morale, contesté par d’autres, voire menacé, El Aswany est un écrivain qui met sa notoriété au service de sa cause - la liberté, la démocratie, la laïcité, le progrès - et de son pays en souffrance, l’Egypte. Au moment où la situation politique y est de plus en plus tendue et l’inquiète, il attend avec impatience la parution en France de son dernier roman, Automobile Club d’Egypte. Pour Livres Hebdo, depuis Le Caire, Alaa El Aswany se confie, parle de politique, de littérature - et de la France, à qui l’unit un lien privilégié.

 

 

 

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