Jean Arcache, P-DG de Place des éditeurs, vient de nommer Abel Gerschenfeld directeur de la collection « Documents », aux Presses de la cité, où ses premiers titres sont prévus pour 2012.
« Fort d'une expérience, gage d'un développement dynamique », l'éditeur de 54 ans est chargé de développer ce secteur dans une maison qui y a enregistré, avec des ouvrages français comme étrangers, des succès tels que L'audace d'espérer, de Barack Obama, ou Lettres de Nuremberg, de Christopher Dodd et Lary Bloom.
Abel Gerschenfeld a commencé sa carrière dans l'édition en 1984, au service de cessions des droits du Seuil. De 1987 à 1990, il a été directeur littéraire chez Odile Jacob, chargé des cessions de droits et des achats, avant de prendre la responsabilité des documents et essais chez Flammarion (1991-1995). Il a ensuite été directeur littéraire chez Laffont (1996-2004), où il a dirigé la collection « Réponses », puis directeur éditorial chez Denoël (2004- 2009).
Cet éditeur très introduit dans les réseaux d'éditeurs internationaux a notamment publié Guérir, de David Servan-Schreiber (Laffont), La guerre d'Algérie, de Benjamin Stora et Mohammed Harbi (Laffont), Freakonomics et Superfreakonomics, de David Levitt et Steven Hubner (Denoël).
Abel Gerschenfeld est aussi traducteur. On lui doit, entre autres, la traduction des Bas-fonds du rêve, de Juan Carlos Onetti pour Gallimard, celles de Raison, vérité, histoire, d'Hilary Putnam chez Minuit, de Wittgenstein, le devoir de génie de Ray Monk (Odile Jacob) et, sous pseudonyme, de Life de Keith Richards (Laffont).
Il a été président de la commission internationale du Syndicat national de l'édition de 2009 à 2011.