"En l'absence de volonté politique de la part des autres échelons territoriaux (Région, État), il revient de toute évidence à la Ville-de-Paris la responsabilité de prendre l'initiative de soutenir les premières étapes de ce projet" ont défendu les écologistes.
Jusqu'ici la mairie ne s'était engagée que pour un lieu à l'horizon 2020 qui devait être l'une des mairies d'arrondissements inutilisées après la fusion des quatre arrondissements centraux de la capitale. Cette solution reste d'actualité.
Un élan commencé en août
Mais 2020 c'est loin. D'où la solution d'un lieu "provisoire" autre qu'un box. Le collectif Archives LGBTQI diverge toujours avec la Ville sur l'agenda, et souhaitait un lieu dès 2018. Il fait pression sur les élus pour que la volonté politique ne s'essouffle pas après l'élan obtenu depuis la fin de l'été, tout en continuant parallèlement son travail, notamment en lançant le chantier d'un thésaurus francophone à destination du futur centre d'archives et en préparant une réunion avec la DILCRAH, cruciale pour obtenir un poste d'archiviste.
Réuni régulièrement, le Collectif a rencontré récemment le premier adjoint de la maire de Paris, chargé de la culture, Bruno Julliard, qui a affirmé vouloir soutenir financièrement le futur centre. Mais il ne souhaite pas que la Ville soit le pilote du projet et demande que le Collectif se dote d'une structure pérenne.