Nice va retrouver son âme slave le temps de la 17e édition de son Festival du livre, qui a pour invité d'honneur la Russie. Une délégation officielle venue de Saint-Pétersbourg sera composée de l'essayiste Aleksei Lioubomoudrov, du traducteur Andrei Rodosski, de la poétesse Tatiana Alferova, de l'écrivain et journaliste Andrei Konstantinov, des romanciers Nikolai Koniaev, Pavel Kroussanov et Valeri Popov. L'Institut français invite de son côté Boris Akounine et Nikolaï Kononov.
Au fil des lectures et des conférences, la Russie sera aussi évoquée avec Vladimir Fédorovski et Alexandre Adler, auteurs du
Roman du siècle rouge (Le Rocher), le sociologue Marek Halter (
L'inconnue de Birobidjan, Robert Laffont) ou Claude Durand, ancien éditeur, pour son livre
Agent de Soljénitsyne (Fayard). Emmanuelle Béart, Charlotte Valandrey et Macha Méril liront leurs coups de coeur de la littérature russe classique et contemporaine.
Une autre comédienne, Mathilda May, offrira sa voix à Jean d'Ormesson et à son ouvrage
C'est l'amour que nous aimons. L'académicien présidera ces trois journées pendant lesquelles 200 écrivains sont attendus, d'Alexis Jenni, prix Goncourt 2011, à l'Américain francophile Douglas Kennedy. Deux autres Immortels sont également annoncés : Angelo Rinaldi et Jean-Christophe Rufin pour son dernier livre,
Le grand coeur (Gallimard).
Franz-Olivier Giesbert, directeur artistique de la manifestation, animera de grands débats avec le philosophe Michel Onfray, le démographe Emmanuel Todd, le pédiatre Aldo Naouri ou encore les auteurs de polars maçonniques Eric Giacometti et Jacques Ravenne.
Nice regardera aussi vers l'autre rive de la Méditerranée en écoutant, sur l'Algérie, les interventions de Malek Chebel, auteur d'un
Dictionnaire amoureux, Alain Vircondelet, Akli Tadjer...
Quant au prix littéraire de la Ville de Nice, il sera remis le 8 juin à Romain Slocombe pour
Monsieur le Commandant (Nil).
L'édition 2011 de la manifestation avait battu le record de fréquentation avec près de 56 000 visiteurs venus dans les allées du jardin Albert-Ier et les divers lieux culturels réservés au festival.
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