Du 27 au 30 juin. La 9e édition du Marathon des mots, à Toulouse, partira à la rencontre des écrivains de Buenos Aires. Une vingtaine d’auteurs argentins seront présents, parmi lesquels Laura Alcoba, Eduardo Berti, Alberto Manguel, Elsa Osorio ou Alan Pauls. Des comédiens prêteront leur voix à tous ces auteurs : Marianne Denicourt, Fanny Cottençon, Jacques Bonnaffé… Du côté des hommages, Daniel Mesguich lira Fictions de Borges, et Xavier Gallais Ce que la nuit raconte au jour d’Hector Bianciotti, à la librairie Ombres blanches. Un autre Argentin, romancier et dramaturge, décédé en 1987, ne sera pas oublié : Copi, dont le comédien Marcial Di Fonzo Bo lira L’Uruguayen et L’Internationale argentine. Toulouse se souviendra aussi de Carlos Gardel, né ici en 1890, et qui fut reconnu dans les années 1930, en Argentine et dans le monde entier, comme le plus grand chanteur de tango : plusieurs spectacles du couple de danseurs vedettes Facundo de la Cruz et Paola Sanz sont ainsi programmés dans des différents lieux de la Ville rose.
Pierre Arditi, invité exceptionnel, ne donnera pas moins de trois lectures, au cloître des Jacobins et au Théâtre national de Toulouse : Simenon, Yasmina Reza et Saint-Exupéry. Ce Marathon, qui s’exporte aussi à Bruxelles comme à Tunis, prendra également les couleurs de la Belgique, avec notamment Amélie Nothomb.
Place du Capitole, la librairie du Marathon réunira trois professionnels toulousains : L’Autre Rive, La Renaissance et Tire-lire. Et le réseau Relief (réseau des manifestations littéraires de création auquel Le Marathon des mots adhère) profitera de l’occasion pour se réunir le vendredi 28 juin à Toulouse.Michel Puche
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