A l’approche du centenaire de la mort de Jack London, le 22 novembre 1916, les parutions de et sur l’écrivain américain des grands espaces déferlent en librairie. Gallimard fait coup double en accueillant son œuvre dans la prestigieuse "Pléiade". Deux tomes distincts comprenant 184 illustrations ainsi que le coffret les réunissant paraissent le 13 octobre (Jack London : romans, récits et nouvelles, vol. 1 et 2), dans une édition dirigée par Philippe Jaworski. Le même Jaworski préface Martin Eden, réédité en poche, toujours le 13 octobre, dans la collection "Folio classique" de l’éditeur. Tandis qu’une nouvelle adaptation cinéma de Croc-Blanc, en dessin animé, est annoncée pour début 2018, le roman culte de Jack London continue de faire l’objet de nombreuses rééditions en poche. On le lira chez Libretto le 3 octobre (traduction de l’américain par Stéphane Roques), chez Archipoche le 2 novembre et dans la collection "Pocket. Classiques" le 24 novembre, traduit par Louis Postif et Paul Gruyer. Vents d’Ouest réédite le 2 novembre la bande dessinée Construire un feu de Christophe Chabouté, adaptée de la nouvelle éponyme de Jack London, et parue en 2007. Le label de Glénat offre à cette histoire simple et forte une nouvelle couverture et un cahier graphique de 16 pages.
Deux maisons s’intéressent à l’auteur plus qu’à son œuvre. Paulsen présente, dans le beau livre illustré Jack London, l’appel du grand ailleurs d’Olivier Weber (13 octobre), le parcours de l’écrivain, qui fut mousse, cheminot ou chasseur de phoques. La Martinière retrace en images son destin hors du commun, de son enfance pauvre à San Francisco à son expérience de grand reporter dans Les vies de Jack London de Michel Viotte (13 octobre), coédité par Arte éditions.
Marine Durand
