• Gérard Collomb, nommé ministre de l’Intérieur a signé l'essai Et si la France s’éveillait… (Plon, 2011), dans lequel il propose un projet pour la gauche lors de la présidentielle de 2012. Le maire de Lyon a également signé des préfaces dans plusieurs ouvrages consacrés à sa ville.
Fabienne Gay-Jacob-Vial dresse un portrait détaillé de Gérard Collomb dans Gérard Collomb, maire de Lyon (Editions lyonnaises d'art et d'histoire, 2001). Une seconde biographie, désormais indisponible, a été écrite par Régis Guillet: Gérard Collomb: le baron rebelle (Armand Colin, 2013).
• L’écologiste Nicolas Hulot, nommé ministre de la Transition écologique, est l’auteur, depuis 1976, de 23 ouvrages sous son nom (sans compter ceux réalisés au titre de sa fondation), dont neuf sont encore disponibles ou à paraître. Avec Robert Barbault et Dominique Bourg, il décrit les défis économiques, sociaux, scientifiques, philosophiques d'un point de vue écologique dans Pour que la terre reste humaine (Seuil, 1999 et réédité deux ans plus tard).
Producteur de l’émission Ushuaïa, le magazine de l’extrême de 1987 à 1996, Nicolas Hulot a publié plusieurs livres à ce sujet dont seul Ushuaïa Nature: paradis au bout du monde (Michel Lafon, 2000) est encore disponible.
Nicolas Hulot lance un cri d’alerte pour préserver la planète, en comparant ses contemporains aux passagers du Titanic, dans les deux volumes du Syndrome du Titanic, publiés chez Calmann-Lévy en 2004 et 2009. Tous deux réédités en poche, le volume 1 du Syndrome du Titanic est paru au Livre de poche en 2009, et le volume 2 chez J’ai lu l’année suivante. En 2006, il se prononce Pour un pacte écologique chez Calmann-Lévy, dont l’ouvrage est réédité en poche au Livre de poche l’année suivante. Il va Plus loin que mes rêves en 2013 avec Calmann-Lévy, puis en poche chez Points en 2014. En 2015, Nicolas Hulot propose des clés de compréhension et des pistes de réflexion pour l’avenir dans Vivement le monde avenir, co-écrit avec Edgar Morin et Patrick Viveret (Compagnie des philosophes).
Il déplore l’absence de prise de conscience des menaces qui pèsent sur l’environnement dans Osons!: plaidoyer d’un homme libre aux Liens qui libèrent qui publiera, le 7 septembre, Osons le big bang démocratique dans lequel, avec d’autres auteurs, Nicolas Hulot fait des propositions pour répondre aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux du XXIe siècle.
• Nommé Garde des sceaux, ministre de la Justice, François Bayrou, a commencé sa carrière d'auteur en critiquant le système éducatif français en 1990 dans La décennie des mal-appris (Flammarion). Fin connaisseur d'Henri de Navarre, le maire de Pau dresse une biographie du roi de France (1589-1610) dans Henri IV, le roi libre (Flammarion, 1993, réédité en poche chez J’ai lu en 1996). François Bayrou a voit également dans l’édit de Nantes de 1598 la naissance de la laïcité dans Ils portaient l’écharpe blanche: l’aventure des premiers réformés des guerres de religion à l’édit de Nantes, de la Révocation à la Révolution (Grasset, 1998, réédité en poche au Livre de poche en 2000). François Bayrou mène une réflexion sur la laïcité dans Le droit au sens (Flammarion, 1996, réédité en poche chez J’ai lu en 2015).
En 2001, le président de l’UDF présente ses ambitions pour la France de demain dans Relève (Grasset, 2001). François Bayrou expose, dans Au nom du tiers état (Hachette, 2006), les problèmes du système politique français et les abus des partis. En 2007, il livre ses Confidences (Max Milo) à Estelle et Jean Véronis ainsi que Nicolas Voisin. Devenu président du MoDem, François Bayrou dénonce les Abus de pouvoir (Plon, 2009) et veut une France solidaire (Plon, 2012), De la vérité en politique (Plon, 2013) et une Résolution française (L’Observatoire, 1er février 2017).
François Bayrou a fait l’objet de six biographies dont trois sont encore disponibles: François Bayrou: quand la providence veut… d’Antoine Michelland et Philippe Séguy (Rocher, 1996 et réédité l’année suivante), François Bayrou: un autre chemin de Violaine Gelly et Virginie Le Guay (Bartillat, 2007), Bayrou l’obstiné de Rodolphe Geisler (Plon, 2012). Richard Robert dresse également les stratégies de campagnes de François Bayrou en 2007 dans La possibilité d’un centre (Michalon) et Suzanne Ameil retrace L’entrée en politique de François Bayrou (Cairn, 2013) dans lequel elle évoque les hommes et les idées qui l’ont influencé.
• Sylvie Goulard, nommée ministre des Armées, a rédigé huit essais pro-européens: Le grand Turc et la République de Venise (Fayard, 2005) à propos de l’ouverture des négociations sur l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Elle dresse l’historique et un état des lieux sur l’Europe dans Le coq et la perle: cinquante ans d’Europe (Seuil, 2007), L’Europe pour les nuls (First, 2007, réédité en 2009 et en 2014) et dans 50 notions clés sur l’Europe pour les nuls (First, 2016). Sylvie Goulard livre ses réflexions sur la position de la France en Europe dans Il faut cultiver notre jardin européen (Seuil, 2008). Elle plaide, avec Mario Monti, pour une démocratie par le peuple et pour le peuple, où les Européens choisiraient ensemble ceux qui les dirigent dans De la démocratie en Europe: voir plus loin (Flammarion, 2012). L’ancienne euro-députée s’interroge sur le bien-fondé de l’Europe telle qu’elle existe aujourd’hui dans Europe: amour ou chambre à part? (Flammarion, 2013) et elle critique la menace du Brexit dans Goodbye Europe (Flammarion, 2016).
• Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a publié Qui est l’ennemi? (Cerf, mai 2016) dans lequel il expose sa politique de lutte contre Daesh.
Dans Le phénomène Le Drian: enquête sur le plus influent des Bretons (Coin de la rue, 2016), Benjamin Keltz et Nicolas Legendre ont enquêté pendant deux ans sur l’homme politique et présentent son parcours, de sa jeunesse jusqu’à son entrée au gouvernement en tant que ministre de la Défense en 2012. Huber Coudurier dresse un bilan de l’activité de Jean-Yves Le Drian au ministère de la Défense dans Jean-Yves Le Drian, le glaive du Président (Plon, janvier 2017).
• Jean-Michel Blanquer, nouveau ministre de l’Education nationale, a rédigé sept essais dont quatre sont encore disponibles: L’invention de l’Etat (2015), une biographie croisée de deux juristes du début du XXe siècle, Léon Duguit et Maurice Hauriou; L’école de demain: propositions pour une Education nationale rénovée (2016), L’école de la vie (2014), tous trois publiés chez Odile Jacob. Le 5 octobre, PUF publiera La Colombie dans lequel Jean-Michel Blanquer évoque la culture, la littérature, l’histoire politique, l’économie et l’actualité du pays.
• Nommé ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, issu des Républicains, a signé sept essais. Dans Le ministre (Grasset, 2004), il raconte l'art délicat de la politique internationale menée par Dominique de Villepin aux Affaires étrangères (2002-2004). Bruno Le Maire revient sur l'affaire Clearstream, les émeutes de 2005, et dresse le portrait de Dominique de Villepin, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ainsi des personnalités étrangères venues en France dans Des hommes d’Etat (Grasset, 2008, réédité chez Hachette et Pluriel). Il fait part de son expérience au sein du gouvernement dans Sans mémoire, le présent se vide (Gallimard, 2010).
Alors ministre de l’Agriculture (2009-2012), Bruno Le Maire répond aux questions de la journaliste Véronique Auger dans Nourrir la planète (Le Cherche midi, 2011). Il remporte le prix du livre politique 2013 pour Jours de pouvoirs (Gallimard, 2013 et réédité l’année suivante), dans lequel il évoque ses rencontres au sein du pouvoir et dresse un portrait nuancé de Nicolas Sarkozy. Il s’adresse A nos enfants (Gallimard, 2014) pour leur insuffler de l’espoir dans l’avenir de leur pays. Candidat à la primaire de droite, en novembre 2016, Bruno Le Maire évoque son itinéraire personnel et fait état de la situation de la France dans Ne vous résignez pas! (Albin Michel, 2016).
Le nouveau ministre de l’Economie a également publié un roman: Musique absolue: une répétition avec Carlos Kleiber (Gallimard, 2012) qui a été récompensé du prix Pelléas et du prix littéraire de la ville de Deauville en 2013.
Le seul ouvrage qui lui a été consacré, Bruno Le Maire, l’insoumis par Olivier Biscaye (Moment, 2015) est indisponible.
• Gérald Darmanin, ministre de l’action et des comptes publics, devrait publier son premier essai En famille le pire est à craindre, le 30 août à L’Observatoire, dans lequel il relate la primaire de la droite sous forme de courtes scènes.
• Enfin, parmi les quatre secrétaires d'Etat, seule Marlène Schiappa, chargée de l’Egalité des hommes et des femmes, a signé des livres. A La Musardine, elle a signé Osez l’amour des rondes (2010). Elle a également écrit plusieurs ouvrages sur la maternité et le travail avec Maman travaille, le guide (First, 2011), désormais indisponible, Je reprends le travail après bébé (Tournez la page, 2012), Les 200 astuces de Maman travaille (Quotidien malin, 2013), Le guide de grossesse de Maman travaille (Quotidien malin, 2014), Plafond de mère: comment la maternité freine la carrière des femmes (Eyrolles, 2015). Elle dresse Le dictionnaire déjanté de la maternité (Michalon, 2013), et à prévenir le burn-out dans J’arrête de m’épuiser! (Eyrolles, 2015). Marlène Schiappa cherche à réhabiliter la pédagogie dite de l’enfant roi dans Eloge de l’enfant roi (Nouvelles François Bourin, 2012). Elle mène une réflexion sociologique sur le viol dans Où sont les violeurs?: essai sur la culture du viol (L’Aube, février 2017). L’actuelle chargée de l’égalité des hommes et des femmes signe aussi son premier roman en 2014: Pas plus de 4 heures de sommeil (Stock, publié en poche au Livre de poche en 2015). Elle réitère l’expérience de la fiction en 2016 avec Marianne est déchaînée (Stock). Charleston publiera son troisième roman, Les lendemains avaient un goût de miel, le 7 juin.