L'événement a démarré par un panorama global du livre audio en présence de Christophe Rioux, universitaire et journaliste, Auriane Cabot, responsable marketing d’Audiolib, et membre de la Commission du Livre Audio du SNE et de Liza Faja, directrice des éditions Lizzie. Cette dernière juge primordial de "rendre glamour le livre audio". Les outils numériques et les modèles économiques n'ont cessé de se développer depuis 2016. Aujourd'hui, le livre audio, qui représente près de 3% du marché du livre, ne cesse de prendre de l'ampleur, comme le rappelle Laure Saget, directrice du développement du Livre audio chez Madrigall.
Livre audio et multiplicateur "d'émotions"
Invitée, Laure Saget a animé la seconde rencontre de la journée consacré aux "déclinaisons d’adaptation du livre". Les enjeux de l'adaptation d'un ouvrage en film ou livre audio ont été évoqués en compagnie de Nathalie Piaskowski, directrice générale de la SCELF, Joseph Jacquet, responsable de programme R&D Animation chez France Télévision et de l'écrivaine Mélissa Da Costa. Plusieurs intervennants ont souligné "le supplément d'âme" que peut offrir la lecture d'un récit. A l'instar de l'autrice de Tout le bleu du ciel (Albin Michel), le fait d'entendre son livre lu a créé un "accélérateur d'émotion et de proximité."
La dernière table ronde de la matinée a voulu approché le rapport ambigu entre le livre audio et le podcast. Sur place, Agathe Jacon, directrice marketing et développements à l’Ecole des Loisirs, Agathe Le Taillandier, journaliste pour le podcast "Le Book club" (Louie Media) et Mathieu Gallet, fondateur et directeur général de Majelan. Animée par Mathilde Davignon, éditrice de livres audio, l'importance du récit littéraire a été soulignée par les différents participants. Après le déjeuner, trois autres rencontres professionnelles ont conclu la journée : "Livres audio et politiques publiques", "Les vertus du livre audio" et "Le livre audio jeunesse : quelles spécificités ?".