Intitulée Ebooks are different, cette actualisation (27 pages, en anglais) est disponible gratuitement sur www.global-ebook.com Plus que l'évolution des ventes, qui restent inférieures à 10% en Allemagne, et à 5% en Espagne et en Italie, les données collectées mesurent l'impact des stratégies de prix, en les croisant avec les genres les plus populaires.
Une évolution plus complexe qu'imaginée au départ
"L'évolution de la lecture numérique est probablement plus complexe qu'imaginée au départ" estime l'auteur. Si les trois marchés se caractérisent par une certaine prudence des éditeurs papier dans la tarification de leurs livres numériques, l'Allemagne se distingue par une petite proportion (6%) de titres à des prix élevés, supérieurs à 15 euros, mais qui génèrent 22% des revenus.
Tout à l'opposé, et sans surprise, les auteurs auto-édités pénètrent le marché d'abord par le prix (à 95% inférieur à 5 euros), n'ayant pas de légitimité et de caution éditoriales. Le numérique réintroduit donc dans le marché du livre des stratégies tarifaires dynamiques et des expérimentations inconnues dans le livre imprimé, caractérisé par une réglementation qui les rendaient inutiles.
Fiction dominante
Dans ses différents genres, la fiction représente environ la moitié des ventes dans les trois marchés, mais la non-fiction et le scolaire/universitaire atteignent des scores importants – tout particulièrement en Espagne pour ce dernier segment.
Fournies par Ingram, des statistiques d'exportation de livres en anglais vers ces trois pays et la France présentent aussi d'intéressantes nuances, pour les éditeurs locaux, sur la sensibilité des lecteurs aux prix.