1) Lancer des défis
Chaque année, la médiathèque de Sarreguemines (Moselle) ne manque pas d’idées diaboliques – et populaires, rassemblant 400 personnes l’année dernière, se souvient Audrey Pitula, responsable de l’action culturelle.
La médiathèque mosellane met par exemple les habitants au défi, les invitant à deviner le contenu de mystérieuses boîtes en y plongeant la main. Quand on ne tombe pas sur des bonbons, c’est pour toucher une texture gluante, des araignées (en plastique) et une (fausse) toile qui accroche aux doigts. Beuh !
Après le concours de déguisements et de dessins, place cette année au concours d’écriture autour du monde d’Harry Potter. Fédérateur. La médiathèque de Mios (Gironde) organise quant à elle un concours de la plus belle citrouille décorée.
2) Faire participer
Un atelier gagnant-gagnant : quand les participants prennent plaisir à confectionner des décos d’Halloween… qui orneront les lieux. À la médiathèque brestoise des Capucins, des personnes de tous âges sont invitées à réaliser des masques mais aussi des badges personnalisés.
Le buffet peut être participatif, comme à la médiathèque de Saint-Armel (Morbihan), qui l’a prévu le soir, pour profiter de l’effrayante obscurité de la nuit. Et du spectacle de feu jusqu’à 22 h.
On frissonne aussi pour la fête des morts de Martigues (Bouches-du-Rhône), où les habitants ont été invités à fabriquer un livre parfumé de potions magiques. Les plus téméraires ont dû sentir « des odeurs qui puent ». Pouah !
3) Investir le fablab
À Chaville, la peur est déclinée sur tous les supports : lecture de contes qui font peur, jeux vidéo d’horreur, projections de films du genre… Et du côté du falblab ? La médiathèque de Nétreville, à Évreux (Eure), propose une initiation à l’impression 3D, en modélisant et fabriquant une chauve-souris articulée. Ou une lanterne d’Halloween, comme à la médiathèque Jacques-Duquesnes de Liévin (Pas-de-Calais).
4) Apprendre
À la bibliothèque Saint-Eloi (Paris), Halloween est l’occasion d’un goûter philo interdit aux parents, où les enfants se penchent sur la peur. Les médiathèques André-Malraux de Strasbourg et Jean-Macé, à Lyon, font elles de l’éducation aux médias, à travers un jeu de rôle où les plus de 9 ans doivent démêler le vrai du faux parmi des histoires de fantômes et autres légendes. Avec immersion dans un manoir hanté…
La bibliothèque Colette-Vivier, à Paris, préfèrera un escape game où il faut aider l’esprit rôdant entre les rayonnages à rejoindre le royaume des morts. Brrrr !
5) Inciter à la lecture
On saluera enfin l’initiative littéraire de ce CDI : « un livre de la sélection d’Halloween emprunté = une petite citrouille offerte ». Cette dernière a été cultivée dans le potager de la bibliothécaire.